Home > Actualités > La Chambre d’agriculture en roue libre !
Partager :
EAU
08.02.2024

La Chambre d’agriculture en roue libre !

08.02.2024 -
La Chambre régionale d'agriculture, présidée par la FNSEA*, a demandé au Préfet des Pays de la Loire de mettre en pause tous les avis et réunions sur les études HMUC (Hydrologie-Milieu-Usages-Climat). Ces études sont indispensables pour avoir un état des lieux clair de la ressource en eau, en termes de qualité et de quantité. Un état des lieux indispensable pour pouvoir discuter, en toute transparence, du partage de l'eau sur le long terme, notamment pour l'irrigation.

La Chambre régionale d'agriculture, présidée par la FNSEA*, a demandé au Préfet des Pays de la Loire de mettre en pause tous les avis et réunions sur les études HMUC (Hydrologie-Milieu-Usages-Climat).
Ces études sont indispensables pour avoir un état des lieux clair de la ressource en eau, en termes de qualité et de quantité. Un état des lieux indispensable pour pouvoir discuter, en toute transparence, du partage de l'eau sur le long terme, notamment pour l'irrigation.

Sur un bien commun si important que l'eau, le débat devrait appartenir à tous. Pas uniquement aux agriculteurs et encore moins aux seuls représentants de la FNSEA*. Alors que la Confédération paysanne doit régulièrement se battre pour participer aux instances de la gouvernance de l'eau, voilà qu'il faudrait tout mettre en pause !
Rappelons que, en Pays de la Loire, plusieurs bassins en déficit chronique auraient dû être classés en Zone de Répartition des Eaux, afin d'assurer une gestion plus fine et renforcée. S'ils ne l'ont pas été, c'est à la demande des Chambres d'agriculture.

Après les annonces faites par le gouvernement la semaine dernière, cette demande n'est que le début.
Les normes peuvent protéger les paysannes et paysans, notamment en les mettant un tant soit peu à l'abri d'un libre-échange toujours plus agressif et destructeur. Concernant l'environnement, les réglementations pour la préservation de l'eau ou des milieux ne sont pas les responsables de la crise agricole. Au contraire, elles viennent garantir des bonnes pratiques qui sont, elles, mal rémunérées.

Un cadre réglementaire stable, prenant en compte les apports de la science, est indispensable pour que nous, paysannes et paysans, puissions nous projeter dans l'avenir. Et si notre outil de travail (l'eau, la biodiversité, le sol) est endommagé, in fine, nous serons les premiers perdants…

Contacts :
Yann PAJOT, administrateur de la Confédération paysanne 85 : 06.01.78.20.74
Jean-Christophe RICHARD, président de la Confédération paysanne 44 : 06.78.20.77.10
Anthony ROBIN, administrateur de la Confédération paysanne 49 : 06.68.15.49.46

TROUVEZ UNE CONF'
NOUS CONTACTER Confédération paysanne des Pays de la Loire
Copyright 2018 - Tous droits réservés - Confédération paysanne