Grippe aviaire : ne pas refaire comme au printemps dernier !
Le virus est devenu endémique et menace quotidiennement la faune sauvage et les élevages de volailles.
Les mesures de biosécurité ont montré leurs limites dans un territoire densément peuplé en volaille. La claustration des animaux, à nouveau imposée sur les élevages en plein air (labels rouge et agriculture bio), n'est plus possible. Au printemps dernier, ces élevages et, entre autres les élevages en circuits courts, ont démontré une plus grande résilience face à la maladie.
Selon une étude menée par l'association Sauve Qui Poule 44, seulement 3 % des élevages autarciques ont été touchés contre 20% des élevages industriels. Cette étude est malheureusement la seule disponible puisque, malgré nos demandes, il n'y a aucun bilan, notamment de l'ANSES*, sur les profils des élevages impactés ni sur les canaux de transmission.
Par ailleurs, les frais engagés pour assurer les analyses régulières des animaux vont faire disparaitre ces élevages indépendants.
Nous demandons donc à l'État :
- d'autoriser la sortie des animaux afin de respecter le cahier des charges des labels,
- de prendre à sa charge les frais d'analyses et de prélèvements pour les éleveurs indépendants,
- d'améliorer la communication en direction des éleveurs qui se voient imposer de nouvelles mesures contraignantes.
Il en va de l'avenir des petits paysans qui œuvrent chaque jour pour assurer la sécurité alimentaire de proximité, dans le plus grand respect du bien-être animal et des hommes.
Contacts :
Pascal Sachot (secrétaire) : 06.83.53.60.61.
